Passer au contenu principal

Roues françaises célèbres

Une alternance de rouge et de vert, des chiffres qui tourbillonnent et le clic-clac de la bille qui rebondit : le spectacle visuel et auditif de la roue de la roulette fait d’elle le type de jeu le plus emblématique. On peut jouer partout à certains jeux de casino en utilisant de simples cartes et dés, mais, à cause de l’équipement unique de la roulette, ce jeu se trouve presque uniquement dans les salles de jeu des casinos ou sur les sites de paris, comme le casino en ligne de l’Ontario, OLG.ca. Cela distingue la roulette des autres jeux, puisqu’elle est souvent associée aux casinos clinquants et glamours.

Mais comment ce jeu a-t-il vu le jour?

Le plaisir à la base

On peut deviner l’origine du jeu d’après son nom : « roulette », une petite roue. Bien que l’identité de l’inventeur du jeu soit débattue (beaucoup affirment que le scientifique français du xviie siècle Blaise Pascal a inventé la roulette dans sa quête d’une machine à mouvement perpétuel), il ne fait aucun doute que la roulette a pris forme pour la première fois à Paris et a été créée en combinant des jeux européens populaires.

L’un d’eux s’appelait hoca (ou hocca). Il s’agissait d’un jeu populaire français dans lequel les joueurs pariaient sur des cartes. Dans la version italienne, le biribi, les joueurs plaçaient leurs mises sur une grille numérotée, ce qui annonçait la manière dont les joueurs de roulette placeraient leurs mises. Ce jeu était tellement populaire auprès des aristocrates français que certains y perdirent toute leur fortune. Cela causa une telle détresse sociale chez les nobles que, en 1691, Louis XIV imposa de lourdes amendes et des peines d’emprisonnement aux joueurs, mais le jeu continua de gagner en popularité malgré le décret royal.

Deux autres jeux populaires, le roly-poly et l’even-odd, ont aussi ouvert la voie à la roulette. Ces deux jeux étaient populaires au début du xviiie en Angleterre; il s’agissait de roues tournantes dotées de cases numérotées ou colorées sur lesquelles les joueurs pouvaient parier, avec des « cases réservées à la banque ». Si la bille s’arrêtait sur une de ces cases, toutes les mises allaient à la banque (ou « maison ») qui organisait les jeux.

Débuts européens

Ces anciens jeux européens ont été combinés pour former le jeu que nous connaissons aujourd’hui au Palais-Royal, à Paris, en 1796. Retenant le format de mises sur des chiffres du hoca et du biribi et la roue tournante du roly-poly et de l’even-odd, la « roulette » ajoutait des compartiments numérotés de 1 à 36, une nouvelle combinaison de couleurs noire et rouge, et le 0 et le 00 comme « chiffres de la banque » qui donneraient aux casinos un avantage financier, « l’avantage de la maison ».

La première mention véritable de la roulette se trouve dans le roman La Roulette, ou Histoire d’un joueur, de l’auteur français du xviiie siècle Jaques Lablée, dans lequel il décrit les zéros, le « bénéfice pour la banque » qui aidait les premiers casinos à faire des profits. François et Louis Blanc, deux frères français qui habitaient en Allemagne, modifièrent le jeu pour leur propre casino en retirant le compartiment 00, ce qui donnait aux joueurs une meilleure chance de gagner, puis ils en firent la publicité pour attirer des joueurs.

Même si beaucoup de nations européennes avaient commencé à interdire les casinos au xixe siècle, les frères Blanc ont été autorisés dans les années 1860 à ouvrir un casino à Monte Carlo, où le jeu avait récemment été légalisé. La roulette est devenue un des jeux les plus populaires dans ce nouveau refuge pour les joueurs. On y affluait de partout dans le monde pour y jouer. François Blanc se fit rapidement connaître comme le « père » de la roulette. Certains affirmaient même qu’il avait fait un pacte avec le diable pour savoir ses secrets!

Variation du nombre de « zéros »

Deux tables de roulette séparées par le mot « versus »

Aujourd’hui, il y a deux styles distincts de roues de roulette : européennes et américaines. Le nombre de zéros les différencie. L’Europe s’en tient généralement à la version modifiée des frères Blanc, celle qui ne compte qu’un seul zéro. Cette version est maintenant appelée roulette « européenne » ou « française » (même si vous pouvez parfois la trouver dans des casinos nord-américains).

À mesure que la roulette gagnait en popularité dans la deuxième moitié du xixe siècle, sa forme d’origine (avec un zéro et un double zéro) se popularisa dans les salles de jeu de la Nouvelle-Orléans et sur les bateaux à vapeur qui voguaient sur le Mississippi. C’est pourquoi les roues de roulette comptant un double zéro sont maintenant appelées « américaines » bien qu’elles soient d’origine distinctement parisienne.

Fait amusant : les premières roues américaines comptaient souvent une case supplémentaire dotée d’un pygargue à tête blanche, un symbole typiquement américain qui les distinguait des versions de l’ancien monde. Cette case de la maison supplémentaire donnait aux casinos un avantage encore meilleur. Comme vous pouvez l’imaginer, elle a rapidement disparu. De nos jours, les roues antiques avec le pygargue se vendent cher sur le marché des collectionneurs et peuvent atteindre des dizaines de milliers de dollars lors de ventes aux enchères!

La roulette à l’ère numérique

Comme la plupart des choses populaires en Amérique, la roulette finit par arriver au Canada; en Ontario, officiellement, à l’ouverture de notre premier casino, Casino Windsor, en 1993. Depuis, la roulette a évolué au rythme du secteur; les versions automatisées, électroniques et vidéo se sont popularisées avec le passage à l’ère numérique des activités de jeu.

Ces nouvelles formes du jeu sont excellentes pour les débutants : elles leurs permettent d’apprendre à jouer à leur propre rythme sans la pression d’autres joueurs. Pour une commodité optimale, vous pouvez même jouer à la roulette en ligne!


Depuis ses origines au xviie siècle, la roulette a pris de nombreuses formes. Peu importe la version à laquelle vous jouez (roulette américaine ou européenne, en ligne ou dans un casino), il y a une leçon que vous pouvez tirer de l’histoire du jeu : jouez pour le plaisir, plutôt que comme les nobles français qui ont tout perdu. En d’autres mots, établissez un budget, n’essayez pas de récupérer vos pertes, et sachez que rien ne peut battre le hasard. Tout repose sur la chance et sur les rebonds de la bille!

Vous voulez essayer vous-même d’être frappé par la chance aléatoire de la roulette? Apprenez à jouer maintenant!